La Scène 55 à Mougins – Un foisonnement culturel permanent
« Notre salle est une salle ouverte. Nous attachons autant de prix à ce qui est sur le plateau qu’à la relation de confiance et à l’accueil du public. » René Corbier directeur artistique.
Nommée par Le Ministère de la Culture ‘Scène Conventionnée d’Intérêt National’ art et création, La Scène 55 à Mougins, additionne les atouts : un site dédié à la culture, un équipement complet, un immense parking gratuit, une grande et une petite scène, une école de musique, une scène de marionnettes, des ateliers de pratique artistique, un lieu de convivialité, la proximité sur le même campus du Pôle Supérieur Ecole de Danse Rosella Hightower, des résidences, des spectacles divers, danse, théâtre, marionnettes, musique, des tarifs extrêmement attractifs, des spectacles pour les scolaires. René Corbier en est l’expérimenté et passionnant Directeur Artistique.
La Scène 55 à Mougins
René Corbier, directeur artistique
Danielle Dufour-Verna/Projecteur tv –Pouvez-vous vous présenter rapidement à nos lecteurs ?
René Corbier – Je suis René Corbier, directeur artistique de la scène 55 à Mougins, une scène récente, je dois dire une très belle réalisation, qui a ouvert ses portes en mars 2017. C’est une salle de spectacle d’environ 600 places avec des gradins télescopiques, avec un excellent rapport scène-salle qui fait l’unanimité du public et des artistes, avec des conditions de visibilité par le public qui sont parfaites. On voit bien, on entend bien partout. Une très belle réalisation donc, situé dès la sortie d’autoroute Mougins, avec un espace d’accueil, un espace restauration, un grand parking gratuit aux abords.
DDV –Vous étiez attaché culturel à la ville de Cannes durant trente ans. Mougins est tout près…
René Corbier –Absolument, j’ai été pendant trente ans à Cannes comme directeur de la culture. Au bout de trente ans, je pensais que c’était bien de passer la main. J’ai pu faire valoir mes droits à la retraite en pensant que j’allais voyager, m’occuper de mes petits-enfants et prendre du temps. Mais le maire de Mougins, qui construisait celle salle à cette époque, m’a appelé en me disant : « Est-ce que vous voulez me conseiller au départ, puis, peut-être, prendre la direction artistique ? » Quand j’ai vu le projet, il n’y avait pas d’hésitation à avoir. C’était un challenge important quand-même parce que, dans cette zone-là, dans le triangle Grasse, Saint-Raphaël, Antibes et Cannes bien sûr, il y a beaucoup d’offres de spectacles de qualité et de haut niveau. Il y a l’offre du Palais des Festivals, l’offre du théâtre La Licorne, d’Anthéa, du théâtre de Grasse, du Forum Fréjus-Saint-Raphaël, donc une offre assez importante. Il fallait réfléchir et trouver les complémentarités avec nos voisins et amis et on les a trouvés.
DDV –Il y a également l’école de danse…
René Corbier – Nous sommes sur le même campus que le pôle supérieur école de danse Rosella Hightower, ce qui crée des convergences et des facilités. Quand, par exemple, nous avons des chorégraphes qui viennent jouer. Les chorégraphes invités à la Scène 55 vont au Pôle Supérieur et donnent une conférence aux élèves. De la même manière, l’école réserve un certain nombre de places pour que les élèves, logés à seulement 50 mètres, assistent aux spectacles, surtout en danse et en cirque mais pas seulement.
DDV –Vous faites de l’accueil en résidence. Est-ce l’une de vos priorités ?
René Corbier – Nous avons déposé un dossier il y a trois ans pour recevoir l’appellation de Scène Conventionnée d’Intérêt National. Ce dossier a abouti et, depuis janvier 2021, le Ministère de la Culture nous a attribué l’appellation de Scène Conventionnée d’Intérêt National avec la qualification d’Art et Création. C’est-à-dire que l’Etat nous considère comme un élément important du maillage des lieux de résidence. En effet, nous avons un certain nombre de résidences sur le site, plutôt en danse et marionnettes qui sont un peu nos dominantes, mais pas seulement. Il y a aussi quelques résidences en théâtre et cirque. Nous avons une salle spécifique pour le théâtre de marionnettes. Hier soir, il y avait une sortie de résidence et la compagnie qui terminait les dix jours de résidence a présenté son travail. C’était très intéressant. Cette salle, qu’il y ait un spectacle sur scène ou pas, permet de recevoir des compagnies toute l’année.
DDV –Les marionnettes, c’est très rare pour les salles de spectacle, et très intéressant. Comment vous est venue l’idée de faire des spectacles de marionnettes et pourquoi ?
René Corbier – Ce n’est pas moi qui suis à l’origine de cette idée pour scène 55. J’attache de l’importance au Théâtre de marionnettes depuis très longtemps. J’avais d’ailleurs créé un festival. C’est un art complet, il y a du texte, de la mise en scène, de la dramaturgie, de la musique et de la manipulation évidemment. C’est extrêmement varié, de la marionnette à fil, la marionnette à gaine, la marionnette japonaise Bunraku, le théâtre d’ombres, le théâtre d’objets… c’est assez vaste. C’est le Conseil Régional qui, à l’époque, a encouragé le Maire de Mougins, à donner de la place à la marionnette dans la mesure où il y en a relativement peu en région Sud. Il y a évidemment nos amis du Vélo Théâtre à Apt qui sont aussi scène conventionnée pour le théâtre d’objets et le Théâtre Massalia à Marseille qui fait un très beau travail pour le jeune public. On a essayé de répondre à cette sollicitation pour donner sa place à cet art formidable avec, quand-même, une difficulté. Dans l’esprit du public, c’est un art pour les enfants. Quand on parle marionnettes au public, il répond, oui, c’est Guignol ! C’est bien autre chose ! Les gens qui ont une curiosité d’esprit, il y en a beaucoup, viennent découvrir des choses d’aujourd’hui avec des esthétiques nouvelles en terme de marionnettes. C’est plus difficile, c’est vrai, en communication parce qu’il y a cette impression que c’est pour les enfants seulement. Pour les adultes, c’est plus difficile, il faut construire un public.
DDV –L’art de la marionnette est très reconnu dans des pays comme le Japon, l’Italie, avec le théâtre de marionnettes sicilien « Opera dei pupi » qui fait partie du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO… Vous invitez des troupes d’autres pays ?
René Corbier - Cela dépend des années. Cette année, nous avons la meilleure compagnie de marionnettes allemande, le Théâtre de Magdebourg, une institution. Nous la recevons pour présenter une nouvelle création. On a reçu dans le passé les Marionnettes de Salzbourg qui sont très connues. On a reçu les marionnettes italiennes, espagnoles. On n’a pas reçu les Pupi siciliani à la Scène 55 mais je suis très admiratif, personnellement, du travail des Pupi siciliens ou napolitains qui ont des modes de manipulation assez différents l’un de l’autre et qui sont très étonnants car très enracinés dans la population par l’effet de la manipulation et par la thématique qui tourne autour de la chevalerie.
DDV – Un théâtre de marionnettes en corrélation avec les chanteurs de rue ‘Cantastorie’, qui racontent des histoires, tous deux très populaires.
René Corbier –Peut-être l’année prochaine… Je les avais invités car j’avais créé le festival de marionnettes il y a très longtemps, avant d’être à Cannes. J’avais invité la compagnie de Mimmo Cuticchio qui est absolument magnifique. J’aime beaucoup ce travail-là. Après, c’est compliqué, dès que ce sont des compagnies étrangères, cela augmente les frais de transports et comme il n’y a pas beaucoup d’autres théâtres dans la région qui s’y intéressent, il est difficile d’organiser une tournée pour partager les frais. On le fait dans le théâtre, dans la danse, mais c’est plus difficile pour la marionnette.
DDV – J’ai rencontré en Sicile une compagnie fabuleuse, celle de Francesco Pappalardo avec théâtre des ‘Pupi Siciliani’. Avez-vous été en Sicile ?
René Corbier – Je suis justement allé à Palerme pour voir ces fameuses marionnettes. A Palerme, où se trouve le Musée International de la marionnette avec une belle collection de marionnettes siciliennes de Catane et napolitaines. J’avais été assez impressionné par le caractère enraciné dans la mémoire de la culture. Je n’imaginais pas du tout que Charlemagne et Roland de Roncevaux avaient une place aussi importante aujourd’hui encore dans l’imaginaire et le souvenir de cet art.
DDV - Votre pôle culturel, ce sont 3057 mètres carrés. Comment réussissez-vous à gérer tout cela, quelles en sont les dominantes ?
« Par tempérament et par choix stratégique professionnel, je travaille en complémentarité. »
René Corbier – Pour les résidences, nous insistons sur la danse, d’abord parce qu’il y a une tradition à Mougins avec la présence du Pôle National Rosella Hightower sur le même campus et l’existence de cette très belle Biennale de danse à Cannes, ouverte sur la Côte-d’Azur dont nous sommes un partenaire actif avec d’autres. La danse a ici une histoire. L’autre dominante, ce sont les marionnettes et le théâtre, mais dans une moindre mesure parce que d’autres le font. Il y a d’autres lieux de résidence dans les Alpes Maritimes et dans le Var. Par tempérament et par choix stratégique professionnel, je travaille en complémentarité. Je cherche la complémentarité, voir ce qui se fait ailleurs pour ne pas faire la même chose et quand on fait des choses proches, essayer de les faire ensemble. C’est mon état d’esprit et je pense que tous les théâtres ont à gagner à travailler ensemble. C’est d’ailleurs ce qui se passe. Avec Cannes, cela fonctionne d’une manière très bien huilée, avec le Théâtre de Nice qui est un partenaire et ami, également, pratiquement avec tous les théâtres.
DDV –Pour avoir accepté la demande de Mougins en qualité de Directeur artistique alors que vous songiez à la retraite, c’est que vous êtes un homme passionné. Comment est-ce que vous envisagez la programmation ?
« Trois compagnies associées : la Compagnie Agnès Régolo pour le théâtre, la Compagnie Eric Oberdoff pour la danse et la Compagnie L’Arc électrique pour les marionnettes. »
René Corbier – Nous avons, comme toutes les scènes conventionnées d’intérêt national, plusieurs compagnies d’artistes qui sont associées. Nous avons là trois compagnies associées à Mougins pour trois ans : - la Compagnie d’Agnès Régolo qui a créé dernièrement à Marseille ‘Tableau d’une exécution’ d’Howard Barker, un très beau texte sur l’exécution d’un tableau. Il s’agit de la création d’une œuvre d’art à Venise, à l’époque, et des rapports entre la création de cette œuvre d’art et la grande époque de Venise. C’était souvent des commandes des hommes politiques, du Doge de Venise. La compagnie a présenté « La dispute » de Marivaux l’année dernière et un très bon ‘Ubu roi’ il y a deux ou trois ans et est une habituée puisque ‘Tableau d’une exécution’ sera présentée chez nous prochainement en représentation scolaire l’après-midi et en public le soir. –Une compagnie de danse qui est celle d’Eric Oberdoff, implanté à Nice, et qui fait un très beau travail, très fin et exigeant. Il a présenté une pièce que nous avons coproduite à la Biennale de Venise et a été lauréat de la catégorie musique contemporaine puisqu’il s’agissait d’un spectacle de danse et musique contemporaine avec le GMEM de Marseille. Cette compagnie n’a pas de représentation dans la période que nous traversons. La troisième, la compagnie de marionnettes qui est la compagnie associée, la compagnie L’Arc électrique implantée à Aix-en-Provence. Charlotte Gosselin, la directrice, est une ancienne élève de l’école d’acteurs de Cannes.
« Je suis sensible à programmer des œuvres du répertoire, du patrimoine, Marivaux, Molière, bien d’autres... »
Je suis très attentif à cela mais on est aussi ouvert à la fois à la tradition. Pour le théâtre par exemple, je suis sensible à programmer des œuvres du répertoire, du patrimoine, Marivaux, Molière, bien d’autres… Là, naturellement, nous travaillons beaucoup avec les scolaires et toujours en faisant appel à des metteurs en scène qui ont une lecture d’aujourd’hui de ces textes de patrimoine. On a présenté un Dom Juan qui était absolument magnifique mais tout à fait inattendu, inspiré de méthodes de cirque. C’était vraiment très beau. On est aussi attentif à la création d’aujourd’hui. Le vendredi 25 novembre, nous accueillons la compagnie d’Ayelen Parolin, implantée à Bruxelles, à Charleroi pour le spectacle ‘Simple’ dont la chorégraphe est argentine d’origine. Pour répondre à votre question, pour faire la corrélation, j’ai mes réseaux évidemment comme tous les directeurs de théâtre et je me déplace, je vais voir. Aujourd’hui on a la chance de pouvoir recevoir des liens par internet et de regarder des captations de spectacles sans avoir besoin de se déplacer parce que sinon on passerait son temps dans les trains. Pour le spectacle ‘Simple’, je l’ai vu à Charleroi et c’est très drôle. On n’est pas du tout dans le registre de Roland Petit, on est dans la danse contemporaine sans musique. Il y avait à Charleroi et ce sera la même chose ici, un public de famille, des parents avec leurs enfants et les enfants sont les premiers à réagir parce qu’ils se reconnaissent dans la forme de ce spectacle. Les adultes sont un peu surpris au début mais c’est bien d’être surpris dans le spectacle. Les enfants les embarquent dans ce voyage esthétique et chorégraphique très drôle.
DDV – Grâce à votre exigence, le public bénéficie de spectacles de qualité auxquels ils sont peu habitués, et très enrichissants culturellement…
« Surprendre et accompagner le public dans sa découverte du spectacle vivant. C’est ce qui me motive. »
René Corbier – Vous avez raison et c’est d’ailleurs le plus gros challenge. La solution la plus simple, dans le département il n’y en a pas trop qui le fassent, mais dans d’autres régions vous avez des directeurs de théâtre qui ont peu de moyens, pour se déplacer par exemple, et qui achètent des spectacles sur catalogue. Ce sont des spectacles très grand public, sans risque, sans surprise. Si, le risque y est ! Quand le public est dans la salle, il faut qu’il ait aimé ! S’il n’a pas aimé, une fois, deux fois, trois fois, à la troisième, il ne vient plus ! Etant donné que je ne suis pas en charge de la logistique du théâtre, ça me donne une grande liberté pour me déplacer, pour être attentif à la programmation. Généralement, je vois en amont tout ce que je programme, sauf, évidemment, si ce n’est pas encore créé. Il n’y a aucun mérite à programmer, comme nous le faisons, Preljocaj ou Vincent Dedienne, un humoriste qui fait un très beau travail en janvier, on sait que le public va répondre. C’est plus compliqué d’être attentif à ce qui est créé aujourd’hui, qui accepte et prend en compte la tradition et le patrimoine, et de vouloir un peu surprendre et accompagner le public dans sa découverte du spectacle vivant. C’est ce qui me motive.
DDV –Nous avons besoin de cette exigence culturelle…
« Un tsunami de réservations »
René Cordier – Oui, on le voit au niveau du public, le public répond très bien. Nous recevons, fin novembre, ‘Arlequin poli par l’amour’ de Marivaux dans une mise en scène de Thomas Jolly. C’est lui qui vient de remonter Starmania et il est chargé de la direction artistique des jeux olympiques de Paris. Il avait créé cet ‘Arlequin’ il y a une dizaine d’années et ça a tellement bien marché qu’il l’a remonté avec de nouveaux comédiens. J’ai sauté dessus, je l’ai programmé et nous avons un tsunami de réservations. Ce n’est pas encore complet mais cela va l’être assez rapidement. Le texte de Marivaux est généralement tellement beau qu’on a envie de l’entendre en plus avec des jeunes comédiens vraiment très toniques, ça va être formidable. Je suis aussi attentif à montrer des choses plus difficiles.
« … ça donne à réfléchir. On a besoin de ça. »
Le 2 décembre, j’ai choisi d’inviter Swann Arlaud, un magnifique comédien que l’on voit surtout au cinéma et relativement peu au théâtre. Il a eu deux César pour ‘Le petit paysan’ qu’on a vu au cinéma et à la télévision. C’est un jeune artiste très étonnant qui a une personnalité incroyable. Ce garçon, quand il avait quinze ans, avait lu un texte d’Adel Hakim, ‘Exécuteur 14’, qui fait référence à la période de guerre en Syrie, un texte qui l’a bouleversé et l’a amené à être comédien lui-même, et quel comédien ! J’ai su qu’il avait créé et repris cette pièce ‘Exécuteur 14’. Je suis allé le voir et je l’ai trouvé extraordinaire. Il est seul en scène, avec Mahut qui est musicien, percussionniste de Jacques Higelin. C’est un très beau spectacle, évidemment pas une comédie loufoque. Ça parle des sentiments humains en période de guerre, et comment un homme lambda peut devenir, à son tour, un exécuteur. Le texte est magnifique. On ne sort pas du tout traumatisés, bien au contraire, ça donne à réfléchir. On a besoin de ça.
DDV – Nous en avons besoin, oui, et les comédiens, les metteurs en scène sont ravis qu’on leur demande de présenter des choses un peu plus pointues…
« Je suis attentif au mélange des âges. Il faut qu’il y ait une mixité des âges parce que c’est comme cela que la société doit être et c’est comme cela qu’on peut progresser. »
René Corbier –Absolument ! Vous avez tout-à-fait raison. J’essaie de contribuer modestement à l’éveil artistique et cela fonctionne bien car le public plus âgé de la Côte d’Azur a plaisir lorsqu’il y a une pièce de théâtre, ils nous le disent, à voir beaucoup de lycéens, d’étudiants et de jeunes. Il y a environ un tiers de gens dans la salle qui viennent, entre copains on va dire, et qui donnent de la jeunesse dans le public. Je suis attentif au mélange des âges. Il faut qu’il y ait une mixité des âges parce que c’est comme cela que la société doit être et qu’elle est d’ailleurs, et c’est comme cela qu’on peut progresser.
« J’ai envie de donner la chance aussi à des gens qui sont les talents de demain pour autant qu’on arrive à les débusquer. »
C’est pour cela que nous nous tournons énormément vers les scolaires. Par exemple, en janvier, j’ai invité Julien Duval qui est un ancien élève de l’ERACM à Marseille, qui est absolument formidable et qui est maintenant artiste associé au Théâtre National Bordeaux Aquitaine. Il voulait monter un Candide de Voltaire. Je suis allé à Bordeaux à la création de ce Candide que j’ai trouvé, à la fois, impertinent, coloré, très tonique et je me suis dit, ça va faire un tabac avec les jeunes, ça a été le cas à Bordeaux. Il donnera une représentation pour les scolaires en janvier et une représentation publique, et ça, c’est un Candide qui va décoiffer ! J’ai envie de donner la chance aussi à des gens qui sont les talents de demain pour autant qu’on arrive à les débusquer.
Informations Pratiques - Réservations Scène 55 -Mougins
Par téléphone : 04 92 92 55 67
En ligne : scene55.fr
Sur place : Scène 55 – 55, chemin de Faissole – Mougins. La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h et les jours de représentations, une heure et demie avant le début du spectacle.
Par mail : contact@scene55.fr ou reservation@scene55.fr
© Photo à la Une : @Pierre Planchenault