18ème Monte-Carlo Jazz Festival

Si le temps est souvent morose, Monaco un peu déserté en novembre, l’atmosphère sera excitante à la lecture des noms prestigieux inscrits à l’affiche du Festival de jazz créé par la Société des Bains de Mer et le regretté fou de jazz Jean-René Palacio, rappelait en ouverture de la conférence de presse de présentation de l’édition 2024, Alfonso Ciulla, directeur artistique Monte-Carlo SBM…

Au programme : 10 dates, 2 concerts par soirée du 20 novembre au 1er décembre 2024 dans son écrin emblématique, l’Opéra Garnier Monte-Carlo. Alfonso Ciulla annonçait une surprise de dernière minute : alors que leur tournée connaît un immense succès en France, les guitaristes « M » alias Matthieu Chedid et Thibault Cauvin, deux virtuoses, le vendredi 29 novembre seront réunis sur la scène monégasque…

En ouverture, le mercredi 20 novembre : concert (gratuit) par les jeunes talents de l’Académie Rainier III, le lendemain soirée « jazz de légende » avec en vedette le Count Basie Orchestra big band, crée en 1935, dont certains musiciens présents ont joué avec Count Basie en personne !

Monte-Carlo Jazz Festival 2024

De la tradition aux influences de notre temps…

« Ces deux semaines de live dans l’écrin de l’Opéra Garnier de Monte-Carlo, nous les avons composées à quatre mains, ce qui leur a donné leur relief. L’édition 2024 parcourt ainsi les chemins du jazz les plus inspirants, de la tradition aux influences contemporaines, à la rencontre des riffs des big band et phrasés de voix vibrantes. Parce qu’ils sont l’avenir du métier, nous avons voulu inaugurer ce festival avec les talents de l’Académie Rainier III. Le lendemain, c’est une soirée de légende qui s’ouvre aux côtés du Count Basie Orchestra, big band à l’origine du style Kansas City, et du Dal Sasso Big Band, pour un hommage à Chick Corea » (Alfonso Ciulla, Directeur Artistique Monte-Carlo Société des Bains de Mer)

Le grand retour à Monaco de la Diva du jazz : Dee Dee Bridgewater

Le vendredi 22 novembre, deux icônes de la planète mondiale du jazz se partageront la scène de l’Opéra : en première partie le saxophoniste Stefano Di Battista, ancré dans la tradition, met sa fougue au service de ses racines italiennes dans l’album La Dolce Vita il fait résonner sous un nouveau jour les thèmes rendus célèbres par Paolo Conte, Andrea Bocelli, Lucio Dalla, Il sera suivi de Dee Dee Bridgewater, que l’on n’a plus vue ni entendue en Principauté depuis des années…

Trois Grammy Awards et d’un Tony Award au théâtre, Dee Dee Bridgewater est l’une des plus grandes performeuses et chanteuse de l’histoire du jazz moderne. Née en 1950 à Memphis, Denise Eileen Garrett a grandi en écoutant des airs de blues, jazz et rythm and blues à la radio. En intégrant le trio vocal féminin Les Iridescents, elle se fait connaître dans les clubs du Michigan avec sa voix puissante, on connaît la suite : Dee Bridgewater s’est imposée comme l’une des plus grandes vocalistes de jazz. Le lendemain c’est Ayo qui est attendue avec les titres de son album à venir : Née d'un père nigérian et d'une mère allemande, elle découvre en grandissant le violon puis la guitare, qui deviendra l’un de ses instruments de prédilection. Puisant ses racines dans la soul, le folk et le reggae, elle est révélée en 2006 par l’album Joyful :  plus d'un million d'exemplaires…

Deux concerts Ciné-Jazz en partenariat avec l’Institut Audiovisuel

A propos du film projeté : « Ascenseur pour l’échafaud » reçut le prix Louis Delluc en 1957 pour ses qualités artistiques. Louis Malle y crée une atmosphère contemporaine par le réalisme des décors, les éclairages aux néons, les appareils à sous, et tout un itinéraire géographique. Les dialogues de Roger Nimier, la musique de Miles Davis, ajoutent à cette modernité. Et la direction d’acteurs est remarquable. (Jacques Kermabon). Replongez dans l’univers - parfois impitoyable - d’une grande école de jazz à New York et sur grand écran le chef d’œuvre de Damien Chazelle, sur une musique de Justin Hurwitz. La bande-originale du film sera interprétée en live synchronisation avec les images par le Multiquarium Big Band de Benoît Sourisse et André Charlier.

En clôture du festival : le samedi 30 novembre : Mario BIONDI surnommé le « Barry White sicilien »

Mario BIONDI conclura cette 18e édition du Monte-Carlo Jazz Festival qui n’a pas oublié de donner leur chance aux jeunes talents, comme Stella Cole dont les reprises jazzy ont mis le feu cet été au denier Nice Jazz Festival, mais encore le groupe Français d’Émile Londonien (le 27) ou encore les vibrations de Sophye Soliveau, qui fait vibrer ses cordes vocales à l’unisson de celles de sa harpe… Au Café de la Rotonde du Casino Monte-Carlo After & before durant toute la durée du Monte-Carlo Jazz Festival… 

Informations pratiques, réservations, billetterie : Monte-Carlo Jazz Festival 2024

Réservations /dates et horaires  sur montecarlosbm.com -
Tél. +377 98 06 36 36 - de 10 h à 19 h, 7 jours sur 7