- Auteur Jacques Jarmasson
- Temps de lecture 2 min
La Bohème à l’Opéra Confluence : l’émotion à l’état pur !
C'est une nouvelle production de La Bohème que nous a proposé l’Opéra Confluence du Grand Avignon vendredi 18 janvier et dimanche 20. Cet opéra en quatre actes de Giacomo Puccini, fut créé le 1er février 1896 au Teatro Regio de Turin sous la direction d’Arturo Toscanini. La nouvelle production de l’Opéra Grand Avignon a réuni Samuel Jean pour la direction musicale, Frédéric Roels et Claire Servais pour la mise en scène, Lionel Lesire pour les décors et costumes et Roberto Venturi pour les lumières.
La Bohème à l'Opéra Confluence : l'émotion à l'état pur !
Côté plateau, Ludivine Gombert était Mimi, Olivia Doray Musetta, Davide Giusti Rodolfo , Philippe-Nicolas Martin Marcello, Boris Grappe Schaunard, David Ireland Colline, Grégoire Fohet-Duminil Benoît et Alcindoro, Gentin Ngjela Parpignol.
Paris, hiver 1840, une bande d’amis artistes rêvent à des jours meilleurs, à des jours plus chaleureux à tout point de vus… ainsi se présente le début de l’ouvrage où Rodolfo (écrivain) et Marcello (Peintre) se réchauffent devant ce poêle éteint…,
Pour les metteurs en scène Frédéric Roels et Claire Servais : "Comment raconter, à l’Opéra, une histoire d’artistes pauvres ? Évidemment, les moyens de l’Opéra sont en partie incompressibles. Il y aura toujours un orchestre important dans la fosse, une soixantaine de personnes sur scène, des techniciens en coulisses, des éclairages… La pauvreté est donc illusoire, puisqu’elle utilise des moyens humains qui sont loin d’être pauvres. Mais nous pouvons nous concentrer, justement, sur cela : sur les moyens humains. Raconter une histoire humaine avec des êtres humains, auxquels on donne le premier rôle."
Le ténor Davide Giusti (Rodolpho), souffrant, ne pu donner toute la plénitude de sa voix pour ce rôle exigeant. Pour autant, l'émotion était bien au rendez-vous durant ces deux soirées exceptionnelles. La musique de Puccini, transmise par l'orchestre Régional d'Avignon Provence sous la direction de Samuel Jean, nous touche le cœur, nous émeut et nous tire les larmes des yeux, parfaitement servie par cette fabuleuse distribution !
Le public, qui avait rempli la salle Confluence lors des deux représentations, ne s'y est pas trompé. Véritablement conquis par les qualités vocales des solistes, il acclama sans retenue tous les acteurs de cette production.
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© Jacques Jarmasson