- Auteur Jacques Jarmasson
- Temps de lecture 4 min
L’art d’aimer, un hymne à l’Amour et… à la danse !
Avec L’Art d’aimer, l’Opéra Grand Avignon marque une réouverture des lieux culturels à succès, tant attendue par son public, pour deux soirées dédiées à la danse, d’une émotion toute particulière et … bienfaitrice. Une chorégraphie de Jean-Claude Galotta, interprétée par les danseurs du Ballet Grand Avignon.
L'art d'aimer, chorégraphie signée Jean-Claude Gallotta, spectacle de danse vu le dimanche 23 mai 2021, à l'opéra Confluence. Les danseurs du ballet de l'Opéra Grand Avignon ont retrouvé (enfin) la scène, ainsi que les musiciens de l'orchestre National Avignon Provence sous la direction musicale du maestro Andrea Sanguineti.
L'art d'aimer, une ode à l'amour et à l'espoir
Chorégraphie de Jean-Claude Gallotta
Le public de l'Opéra subjugué par la magie de la danse
Extraordinaire ! Etincelant ! Quelle beauté ! Prodigieux ! sont les commentaires que l’on pouvait entendre ce weekend en sortant de l’Opéra Confluence. Un public subjugué par cette magie que la danse peut engendrer quand, et ce fut le cas à l’Opéra Grand Avignon, tout est réuni pour offrir aux plus exigeants un spectacle chorégraphique d’une rare qualité.
A la prestation sans faille du ballet de l’Opéra Grand Avignon qui s’est exprimé pleinement sur les chorégraphies de Jean-Claude Gallotta, il convient de souligner la justesse de l’interprétation de l’Orchestre National Avignon Provence, qui, sous la baguette d’Andrea Sanguineti, a honoré brillamment les compositions de Thibault Perrine et Corentin Apparailly. Une écriture musicale à la fois limpide, originale et particulièrement expressive, source d’une émotion certaine, digne des plus grandes musiques de film.
L'art d'aimer, un nouveau souffle bienvenu dans le monde du spectacle vivant
L’Art d’Aimer, pièce de Jean-Claude Gallotta créée en 1997, a trouvé un nouveau souffle avec une composition musicale spécialement créée pour l’Orchestre Avignon Provence et des costumes et lumières revisités. Les costumes de Chiraz Sedouga réalisés dans les ateliers de l’Opéra Grand Avignon et les lumières de Manuel Bernard ont transporté les spectateurs dans ce monde enchanté et captivant qui leur a tant manqué ces derniers mois.
L'équipe artistique du ballet L'art d'aimer
Jean-Claude Gallotta, chorégraphe
Après un séjour à New-York à la fin des années 70 où il rencontre Merce Cunningham et découvre l’univers de la post-modern Dance (Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown…), Jean-Claude Gallotta fonde en 1979 à Grenoble (avec Mathilde Altaraz) le Groupe Émile Dubois qui devient en 1984 l’un des premiers Centres Chorégraphiques Nationaux. Attaché à ouvrir grand les portes de la danse contemporaine, il propose une série de pièces sur et avec « les Gens », dont Trois Générations (2004), et Racheter la mort des gestes ( 2012), où il mêle danseurs professionnels et personnes de tous âges, de toutes corpulences, de toutes histoires. Puis son répertoire de plus de quatre-vingts chorégraphies s’enrichit au fil des années par le croisement de la danse avec les autres arts, dont notamment le cinéma (il a lui-même réalisé deux longs-métrages), la vidéo, la littérature, la musique classique. Il prépare pour la rentrée 2021, à la demande du volcan, Scène Nationale du Havre, une recréation d’Ulysse, 40 ans après sa première représentation.
Thibault Perrine, compositeur
.Né en 1979, formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris auprès de Jean-Claude Raynaud, Thierry Escaich et Jean-François Zygel, Thibault Perrine s’est d’abord fait connaître comme arrangeur, avant de se consacrer à la composition suite à sa rencontre avec Félicien Brut en 2016.
Corentin Apparailly, compositeur, arrangeur et musicien
Corentin Apparailly est un compositeur, arrangeur et altiste français né en 1995. Altiste fondateur du Quatuor Arod, c’est d’abord pour ses qualités de concertiste qu’il se fait remarquer en remportant le Concours international Carl Nielsen de Copenhague puis celui de l’ARD de Munich en 2016, alors que le quatuor n’a que quatre ans d’existence. Il est alors invité à se produire dans les plus belles salles du monde.
Andrea Sanguineti, chef d'orchestre
Andrea Sanguineti est directeur invité de différent théâtres, festivals et orchestres d’importance, parmi lesquels l'Opera Zürich, le Teatro National de São Carlo de Lisbonne, le Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf, l'Oper Köln, le Aalto Theater de Essen, le Gewandhausorchester de Lipsia, l'Oper de Graz, le Teatro Massimo Bellini de Catania, ainsi que le RSO (Radio Symphonie Orchester) de Vienne.