- Auteur Danielle Dufour-Verna
- Temps de lecture 5 min
‘L’Impératrice’, Interview du groupe de pop
Interview de Flore, Charles, Hagni, David, Achille et Tom, les six musiciens du groupe “L’Impératrice”, une formation pop qui fait sensation à l’international ! Ils se produiront à Lacoste lors du Festival Pierre Cardin le 24 juillet prochain pour présenter leur dernier album “Pulsar”.
©Photo page Facebook L’impératrice
‘L’Impératrice’, groupe de pop français qui fait un tabac dans le monde sera en concert le mercredi 24 juillet 2024 à 21h30, au Festival Pierre Cardin, à Lacoste, pour présenter son dernier album, ‘Pulsar’. Une occasion pour Flore Benguigui, la chanteuse du groupe, de revenir sur ses origines dans le village où elle a grandit et où réside encore sa mère.
Membres du groupe L'Impératrice ; 6 musiciens et une chanteuse
Charles Dugros de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie) et Flore Benguigui, au chant, qui a rejoint la formation en 2015. Flore Benguigui (chanteuse).
L'impératrice, une tournée internationale pour leur dernier album
"Pulsar", dernier album
Quelques jours après avoir dévoilé son nouveau single « Me Da Igual », L'impératrice annonce une tournée internationale à l'automne 2024 ! Dans ce titre annonciateur, on sent poindre l'éclat des clubs et des nuits sans sommeil, des stroboscopes et des boules à facettes, images rémanentes à jamais imprimées dans nos corps et nos têtes. Les lueurs, enfin, de la French Touch, qui a éclairé le monde de la pop et de l'électro avec virtuosité et élégance. Ce sont elles qui portent aujourd'hui le son de L'Impératrice, comme un élan.
Nous les avons rencontrés
L'impératrice, interview
Est-ce que vous connaissez Lacoste et le Festival Pierre Cardin ?
Flore – Oui, j'ai grandi à Lacoste, je connais bien et ma mère vit encore là-bas. Je suis allée, petite, au Festival Pierre Cardin. Nous avons eu l’occasion de rencontrer avec toute l’équipe Rodrigo Basilicati Cardin au défilé Cardin.
Comment vous êtes-vous connus et comment le groupe s’est-il formé ?
Charles - J’ai commencé à faire des chansons, seul chez moi, en 2012, puis j’ai rencontré Hagni qui était violoniste et qui m’a présenté le reste du groupe. On a tourné pendant quelques années. Ensuite j’ai rencontré Flore et on est sur cette formule depuis 2015.
On dit, au niveau des paroles de vos chansons, que vous êtes engagés. En quoi êtes-vous engagés ?
Flore – Tout est relatif. On ne fait pas de la chanson engagée comme ce pourrait être le cas pour des artistes solo ou des groupes faisant de la politique engagée. Ce sont des paroles qui parlent beaucoup du féminin et du féminisme. Ce n’est pas forcément engagé dans tous les sens du terme.
Vous attendiez-vous à ce succès phénoménal ?
Charles - Ce serait prétentieux de dire qu’on s’attend à un succès. Je pense que la sincérité dans la musique qu’ont tous les membres a fait que les gens ont ressenti quelque chose qui leur a parlé. Ils nous suivent et viennent nous voir en concert parce que on est extrêmement social. Que ce soit en album ou en live, on est dans une énergie très positive. J’ai l’impression qu'on donne vraiment aux gens danser et c'est cela le propos. On ne peut pas être nous-mêmes être les propres juges de notre succès, donc c’est un peu dur de répondre à cette question.
Avez-vous tous une base musicale classique ?
Flore - Moi, j’ai fait du jazz, j’étais en conservatoire de jazz.
Achille - Moi j’ai fait de la viole de gambe, de la musique baroque.
Tom – J’ai touché un peu à pas mal d’instruments, un peu de saxophone, de la guitare, et je me suis tournée vers la batterie car c’est à travers cet instrument que je peux me libérer complètement et me libérer. Hagni et David ont un grand cursus de musique classique.
Qu’avez-vous voulu dire avec Pulsar, votre dernier album et en quoi diffère-t-il des autres ?
Flore – En ce qui concerne mes textes, ce serait difficile de tout résumer en une seule fois mais c'est un album qui est porteur d'espoir et qui parle beaucoup de la communication entre les humains et à quel point cette communication peut être porteuse de force et de pouvoir rendre. C’est un album assez positif malgré tout même s'il y a des chansons plus ou moins sombres.
Charles - Il y a aussi un truc instrumentalement qui se rapproche un peu plus de l'énergie des concerts, plus brute, plus sincère plus directe, plus dansant. C’est un album que nous avons fait tout seul en studio alors qu’avec les albums précédents, on travaillait avec un réalisateur. Il y avait une prise de de risque, on s’est plus écoutés, on s'est plus fait confiance plutôt que d'avoir quelqu'un qui nous guide.
Ma dernière question, quelle est votre propre conception du bonheur ?
Tom– Vivre de ma passion.
Hagni -On est heureux quand on ne cherche pas à être heureux.
Charles -Le bonheur ne peut pas être égoïste. Il est là essentiellement grâce aux autres.
Flore – Je rejoins un peu l’album, communiquer avec les autres et s’inspirer des autres.