- Auteur Philippe Depetris
- Temps de lecture 4 min
Portrait : Alex Jaffray … sa passion de la musique et de la vie
Alex Jaffray était tout récemment en Principauté l’invité du festival de jazz de Monte-Carlo avec son spectacle « le son d’Alex. Rencontre avec une personnalité incroyablement attachante.
Musicien, compositeur de musiques de film, chef d’entreprise, homme de télévision et showman, Alex Jaffray promène sa passion de la musique et de la vie sur les ondes et sur toutes les scènes de France avec comme fils conducteurs, l’humour, l’originalité et le dynamisme. Alex Jaffray présentait son spectacle "Le Son d'Alex", au festival de jazz de Monte-Carlo 2023.
Le Son d'Alex ... Jaffray
Comment vous est venu le goût de la musique ?
Alex Jaffray : Mon père était un musicien amateur. Depuis ma plus tendre enfance j’ai été fasciné par la musique de film. J’ai abordé la musique en autodidacte même si j’ai dû me former par la suite. J’ai créé un groupe et très tôt j’ai su que c’était là ma vocation et que j’en ferai mon métier.
Vous avez créé « Start Rec » ?
Alex Jaffray : La composition de musique appliquée à l’image constitue mon cœur de métier. Fort du constat que le son est aujourd’hui au cœur des stratégies de communication des marques et des entreprises, J’ai créé une société au sein de laquelle nous sommes maintenant une vingtaine pour faire naître des thèmes et des orchestrations qui accompagnent des films, des publicités, des événements. Nous élaborons des identités sonores destinées à des marques ou des émissions ou des chaines de télévision. Je suis convaincu que le son véhicule l’émotion et constitue une manière essentielle de mettre en relation des marques avec les individus. Nous créons des habillages sonores pour TF1, France 2. Renault ou Citröen c’est nous !
Quelles sont les rencontres qui vous ont marqué ?
Alex Jaffray : À travers le spectacle, j’ai eu la chance d’aller au bout mes rêves et de mes émotions. Rencontrer Ennio Morricone, Lalo Schifrin, Sting ou encore Roger Hodgson dont les groupes « The Police » ou « Supertramp » ont bercé ma jeunesse, c’était incroyable. Avec certains de ces monstres sacrés se sont créées par la suite de solides amitiés. Oui je mesure ma chance.
La télévision ?
Alex Jaffray : Cela s’est fait par hasard. J’ai un jour rencontré William Leymergie qui m’a proposé d’animer une chronique musicale pour « Télé-Matin », de parler de toutes les musiques ou de mettre en avant le talent et la personnalité des musiciens. Une tâche passionnante. Cela dure depuis 23 ans !
La scène est pour vous un besoin ?
Alex Jaffray : Je suis en réalité passionné par la rencontre et les contacts humains. Toutes ces activités et particulièrement la scène autant que la musique sont des vecteurs idéals pour aller vers les autres. C’est un plaisir et presque une récréation dont je ne veux pas me priver. Mes moteurs sont mon enthousiasme et ma passion mais j’essaie de les accompagner de beaucoup de rigueur et de précision. Mon spectacle est en perpétuelle évolution. Je le conçois comme un véritable voyage à travers la bande-son de notre vie ponctuée d’extraits et d’anecdotes. C’est toujours un défi de raconter la grande aventure de la musique en 1 h 30
Comment nourrissez-vous votre inspiration ?
Alex Jaffray : Par l’écoute de la musique, de toutes les musiques et les genres différents de Glenn Gould dont l’interprétation des Variations Goldberg m’émeut toujours au rap en passant par le rock. Ce qui est formidable dans la musique c’est qu’il y a toujours des personnalités à découvrir et à faire connaître, des pépites qui ne demandent qu’à briller au grand jour. La difficulté n’est pas de faire jaillir les idées mais de faire en sorte qu’elle aient toujours du sens. Et puis autre problème ingérable pour moi: les journées n’ont que 24 heures !