- Auteur Marie Celine SOLERIEU
- Temps de lecture 2 min
Nicolas Cavallier, baryton : “Je suis parti de très très bas …”
Rencontre avec Nicolas Cavallier à l’Opéra Grand Avignon. Il revient sur son parcours atypique, où d’enfant d’artiste, il est passé du haut de ses 20 ans d’artisan d’encadrement et restauration de meubles à figurant, puis de figurant à chanteur d’art lyrique, après avoir tout laissé tomber et être parti en Angleterre, où il revint six ans après diplômé de la Royal Academy of Music de Londres.
Rencontre avec Nicolas Cavallier, baryton basse, à l'Opéra Grand Avignon, maison et ville de Culture qu'il fréquentait depuis son plus jeune âge en spectateur bien avant de débuter le chant.
Nicolas Cavallier, "Parti de très très bas"
Comme Nicolas Cavallier le précise, ses professeurs ne croyaient pas en une carrière possible pour le baryton qu'il est devenu aujourd'hui, avec une voix qui résonne l'excellence, et dont sa tessiture ne cesse d'évoluer.
"Travailler et être très déterminé, c'est ce qui amène les choses..."
Aventurier à juste titre, Nicolas Cavallier a dépassé ses craintes et ses doutes, grâce à l'insouciance, qui lui a permis d'accepter les rôles qu'on lui proposait sans retenue sur ses capacités.
Au moment de notre rencontre, Nicolas Cavallier interprétait le rôle de DiKoï dans Katia Kabanova de Janacek. Riche marchand, sa voix de baryton basse résonne avec force et symbolique comme résonne l’œuvre interprétée en Tchèque.
Ses projets : Albert (La Juive) à l’Opéra du Rhin, Nilakantha à Marseille, L’Homme de la Mancha à Tours, Heinrich der Vogler (Lohengrin) et Roméo et Juliette de Berlioz à Saint-Étienne, le Marquis de La Force (Dialogues des carmélites) à La Monnaie de Bruxelles et au Théâtre des Champs-Élysées.