- Auteur Jill Székely
- Temps de lecture 5 min
La leçon de saison : prendre soin de son corps, de son équilibre, de sa santé
Nous vivons dans une société à notre image, car nous l’avons construite ainsi. Et nous nous sommes peut-être trompés. Humblement, reconnaissons que nous avons un autre chemin à prendre quand il s’agit de notre santé. Notre place est à retrouver, humblement, car nous faisons partie de la nature, au même titre que ce virus, et nous n’en sommes pas le maître.
La leçon de saison serait de prendre soin de son corps, de son équilibre, de sa santé.
Nous vivons dans une société à notre image, car nous l’avons construite ainsi. Et nous nous sommes peut-être trompés. Humblement, reconnaissons que nous avons un autre chemin à prendre quand il s’agit de notre santé.
Nous agissons comme un adolescent qui fait la fête, boit trop, fait le fou, rentre tard complètement ivre sans se rappeler quoi que ce soit et se réveille, le lendemain, frais comme un gardon, comme si de rien n’était.
Oui, sauf que l’adolescent a grandi, a vieilli, que même en jeans troué et griffé, avec ses cheveux colorés et son teint hâlé, a un corps qui a pris de l’âge. Même si dehors on peut faire « comme si », dedans, il est vieux, fatigué.
La manière de faire qui est : « je fais ce que je veux, que pour mon plaisir, ma folie, et ensuite, quand cela va mal, quand cela dysfonctionne, quand cela craque, je prends une petite pilule pour me remettre sur les rails » a trouvé sa limite.
Un virus, comme tant d’autres, passés ou à venir, nous montre que nous avons à apprendre, ou réapprendre, l’humilité.
Nous avons reçu un véhicule à la naissance, voire même avant, dans le ventre de notre mère. Et dès que nous en sommes passés aux commandes, nous roulons trop vite, nous le gavons de produits chimiques, la mal-bouffe, le stress, les substances nocives plus ou moins cachées. Nous fumons. Nous remplissons ce truc pour qu’il avance. Nous serrons ce truc dans des habits en plastique, qui empêchent la peau de respirer. Nous fatiguons ce truc une fois par semaine dans un fitness bondé. Nous déplaçons ce truc de gauche à droite. Nous l’empêchons de dormir, de se reposer. Nous le maltraitons parfois même, ou nous maltraitons le truc des autres… Nous traitons notre corps comme une machine qu’on pourrait changer après usage. Un vulgaire truc.
Imaginez votre voiture. Vous l’avez depuis deux, trois, cinq ans. Vous savez qu’un jour ou l’autre vous pourrez la changer. Alors, quelle importance, ce n’est que du matériel ! Imaginez maintenant que vous n’ayez qu’une seule voiture pour toute votre vie. Que vous ne pourrez pas la changer. Qu’allez-vous faire ? En prendre soin. Vous allez la chouchouter. Vous ne la prêterez pas à n’importe qui qui passe et qui risque de vous l’abimez. Votre voiture deviendrait précieuse, rare, unique, sacrée.
Prendre soin de son corps, de son équilibre, de sa santé
Il en est de même pour notre corps. Il est sacré, nous n’en avons qu’un, pour toute notre vie. Aujourd’hui Dame Nature nous donne une leçon d’humilité. Notre génie, notre intelligence artificielle si fantastiquement artificielle, nos logiciels, nos scientifiques, nos politiques, les hommes richissimes… personne ne peut rien contre ce virus. Ce truc minuscule, invisible, indétectable, nous remet à notre place. A la maison. Entre nous. Dans nos corps.
La leçon de saison
La leçon à apprendre serait de complètement transformer notre rapport à notre corps. En lieu et place de le traiter comme un truc qu’on peut réparer à la demande, prendre conscience de sa magie, de son génie, de sa puissance. Pas de son égo, non, non, non, mais bien de la puissance de Dame Nature qui se loge dans notre corps. Qui fait fonctionner nos yeux, nos mains, nos cerveaux… Qui a développé un système de défense incroyablement complexe, qui, s’il est maintenu en bonne santé, peut faire face à la plupart des attaques externes. Bien sûr que l’on va mourir. Il n’est est pas autrement. Le but de notre vie est d’apprendre à mourir, et de vivre notre vie le mieux possible, avec les ressources dont nous disposons, sans détruire celles de nos enfants.
Notre société a développé une vie assistée médicalement. La mort y est au bout, également.
La leçon serait de prendre soin de son corps, de son équilibre, de sa santé. Avant. Avant d’être malade. Prendre soin des messages qui nous sont envoyés par notre organisme. Prendre soin de notre véhicule terrestre, car c’est le seul que nous aurons, que nous avons, et dans lequel nous mourrons.
La leçon de ce jour est celle de reprendre notre place, place de vivant au cœur du vivant, de la nature, des animaux, des arbres et de la terre, des océans, des rivières, des montagnes et du vent… Notre place est à retrouver, humblement, car nous faisons partie de la nature, au même titre que ce virus, et nous n’en sommes pas le maître.
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