- Auteur Jill Székely
- Temps de lecture 3 min
Ce que vous dites à l’autre, vous le dites à vous-même
Ce que vous dites à l'autre, vous le dites à vous-même, la communication à deux.
Le langage est un véhicule surprenant. Il permet de communiquer des choses, pensées ou ressenties, donc vécues, car le langage vient « après ».
Vous voyez une amie dans la rue et vous lui dites bonjour. Ce mot est la conclusion d’un chemin qui est passé de vos yeux, à une reconnaissance interne – vous avez vu que c’était votre amie et pas une inconnue – puis à une évaluation – c’est une amie et non une ennemie – et vous lui avez dit : « bonjour ».
Si cette amie vous voit aussi et si elle considère également que vous êtes une amie, elle vous répondra certainement en disant bonjour. Votre bonjour aura impliqué, par réverbération, un autre bonjour.
Evident me direz-vous…
Prenons le cas où vous voyez une amie dans la rue, que vous lui dites bonjour, et que pour une raison ou une autre, elle ne vous réponde pas. Disons qu’elle ne vous a pas vue. Au-delà de tous les effets, qui peuvent être négatifs, d’un non-retour de bonjour, vous avez dit bonjour.
Vous l’avez pensé.
Vous l’avez entendu.
Vos sens ont été impactés, votre circuit interne a émis et reçu l’information, la vôtre.
Prenez les gens qui racontent des blagues, très souvent pas drôles. Qui est le premier à rire ? celui qui dit la blague. Parfois il n’arrive même pas à la finir tant il rit. C’est bien que ce qu’il dit, impacte ses sens et son ressenti.
Ce que vous dites à l’autre, vous le dites à vous-même
Il en va de même pour tout ce que vous dîtes. Tout ce que vous prononcez, vous l’exprimez en premier lieu à vous, pour vous. Vous dites un beau compliment à une personne que vous appréciez ? Vous vous le dites aussi. Vous dites une injure à un malotru ? Vous vous la dites aussi. Ce gros mot est le vôtre avant d’être celui de l’autre. Et encore, pour autant que le malotru le « prenne ». Vous vous serez souillé pour rien !
Cela donne à réfléchir sur ses paroles, ses propos, ses critiques, ses mensonges, ses injures, ses jugements… comme on se parle mal quand on parle mal aux autres ! Du coup, on peut choisir d’exprimer plus de compliments, de jolies choses, de gentillesses, de messages de douceur, de beauté, d’amitié, des câlins verbaux, des chants… car tout ce que je dis de positif aux autres, je le dis d’abord à moi-même. Et tous ces mots renforcent l’amour que je me porte, l’estime que j’ai de moi, la confiance en moi. Alors que les mots négatifs font exactement l’inverse.
WiB-Swiss Winners in Business – Supervision Coaching Facilitation Formation
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